L’incertitude plane alors que la réunion des chefs d’état-major de la CEDEAO sur le Niger est repoussée indéfiniment.
Réunion cruciale de la CEDEAO sur le Niger reportée indéfiniment
La grande réunion tant attendue des chefs d’état-major des armées de la CEDEAO, prévue pour discuter de l’intervention militaire à la suite du coup d’État au Niger, a été repoussée indéfiniment. Les dirigeants des 11 pays membres actifs de la CEDEAO devaient se rassembler à Accra, la capitale ghanéenne, ce samedi 12 août 2023, pour examiner les options d’une éventuelle attaque contre les militaires responsables du renversement du président Mohamad Bazoum lors du coup d’État militaire survenu le 26 juillet dernier.
Tensions et Spéculations
Des raisons techniques sont avancées pour expliquer ce report, mais une toile de spéculations se tisse rapidement. De nombreux experts évoquent la possibilité que ce report soit lié aux avertissements concernant une éventuelle déstabilisation accrue de la région, déjà aux prises avec des attaques terroristes persistantes. Si une intervention militaire devait être lancée contre le Niger, les conséquences pourraient être désastreuses.
Dialogue ou Force ?
La position de la Russie ajoute une nouvelle dimension au débat. Son ministre des Affaires étrangères a clairement plaidé en faveur du dialogue plutôt que de la force, exhortant les membres de la CEDEAO à considérer d’autres options. Cela a suscité des réflexions sur la balance délicate entre la nécessité de restaurer la démocratie au Niger et les risques potentiels d’une intervention armée.
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