L’Unesco met un string à ses statues pour «ne pas heurter la sensibilité du public»
L’agence culturelle des Nations Unies est critiquée pour avoir
couvert les organes génitaux d’une série de sculptures nues avec des sous-vêtements, selon CNN.
L’organisation aurait demandé à l’artiste plasticien Stéphane
Simon de cacher le sexe des mannequins de marbre exposés à son siège lors des Journées du patrimoine.
Qui est l’auteur de la sculpture couverte par un string ?
Œuvre du sculpteur français Stéphane Simon, 45 ans, les sculptures ont été exposées lors des Journées européennes
du patrimoine organisées à Paris par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en septembre.
Que représentais la sculpture couverte par un string par l’unesco?
CNN rapporte que les personnages de style classique faisaient partie d’une série intitulée «En mémoire de moi»,
dans laquelle ils étaient représentés dans des poses censées être un commentaire sur le phénomène social désormais mondial de la prise de selfies.
Qui a pris la décision de couvrir les parties génitales des statues?
Les responsables de l’UNESCO ont pris la décision de couvrir les parties génitales avec l’ajout de sous-vêtements pendant l’événement.
Les statues en question étaient recouvertes d’un string et d’une couche de bébé.
Simon a déclaré à CNN que la décision l’avait «humilié» et était «dégoûtant».
Quelle a été la réaction de l’artiste auteur de la sculpture couverte par un string?
«J’avais honte», a déclaré Simon, 45 ans, «tellement triste de voir toutes ces années de travail et de recherche brisées.
«Pendant deux jours, des visiteurs sont venus me rencontrer, pour me demander: ‘Mais pourquoi avez-vous fait ça?
Mais ce n’était pas mon choix», a ajouté l’artiste, disant qu’il aurait plutôt dû passer ces deux jours à «expliquer le lien fascinant» entre la pratique du selfie et l’histoire de la Grèce antique.
La version de l’Unesco
Pour sa part, l’UNESCO a d’abord déclaré que le sculpteur avait accepté de couvrir les organes génitaux
– ce que Simon nie
L’unesco met des string à ses statutes
– avant l’arrivée des délégations musulmanes, citant une chaîne confuse d’e-mails avec le personnel de l’agence sur le placement des sous-vêtements, qui, selon eux, avait été proposé par le l’artiste lui-même.
Néanmoins, l’agence s’est excusée, attribuant l’incident à un «malentendu» et une erreur commise par un employé
«stressé», et disant qu’elle aurait permis que les statues soient exposées à découvert s’ils avaient bien compris la situation.
Communiqué de l’UNESCO
Dans un communiqué, l’UNESCO a déclaré: «Nous ne voulions pas censurer l’artiste et comprend qu’il se sentait blessé.»