Un Zimbabwéen brûlé vif en Afrique du Sud
Un ressortissant Zimbabwéen brûlé vif en Afrique du Sud, parce qu’il n’avait pas de passeport
Mercredi soir, un ressortissant Zimbabwéen à été tuée par une foule à Diepsloot, un canton de la région du Gauteng, Afrique du Sud. quelques heures seulement après que le ministre de la police Sud-Africaine Bheki Cele et les hauts gradés de la police se soient rendus dans ce quartier pauvre de la municipalité métropolitaine de Johannesburg.
Qui a tué Elvis Nyathi,originaire du Zimbabwe.
Des membres de la communauté patrouillaient dans le quartier, selon un rapport, et ils sont entrés dans une cour et ont exigé les documents des habitants. L’un des résidents de nationalité Zimbabwéen n’avait apparemment pas de passport requis et s’est enfui.
Il a été poursuivi par la communauté,attrapé et brûlé vif. Le brigadier Brenda Muridili, porte-parole de la police Sud-Africaine, a déclaré que la foule avait fait du porte-à-porte vers 21h00 mercredi, exigeant des passeports aux étrangers. Selon elle, un homme a fui les lieux alors qu’ils entraient dans l’une des maisons. Ils ont poursuivi l’homme et l’ont assassiné. L’individu a été identifié comme Elvis Nyathi (43 ans),originaire du Zimbabwe.
Le groupe d’autodéfense “operation Dudula”
Un groupe de personnes sous une bannière dénommé “operation Dudula”, qui veux dire repousser en Zulu et qui, à pour but de refouler les ressortissants Africains par force de l’Afrique du Sud, devient de plus en plus un danger pour les immigrés Africains vivant au pays de Nelson Mandela.
Leurs cibles est uniquement dirigés contre les Africains noirs.
Même la Ministre Sud Africains des relations internationales,Naledi Pandor, a fait cette remarque lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision newzroom Afrika.
Selon les statistiques officielles, il y a environ 3,9 millions d’étrangers en Afrique du Sud, un pays de près de 60 millions d’habitants, y compris les réfugiés politiques. Il y a des chinois dans le parlement, la police et autres institutions gouvernementales Sud-Africain, mais ces gens-là ne sont jamais attaqués par les Sud-Africains.
Selon Human Rights Watch, les étrangers sont fréquemment utilisés comme boucs émissaires dans un pays dont la société est l’une des plus inégalitaires au monde. Avec un taux de chômage de 35 % , la concurrence pour les emplois a suscité le ressentiment de certains Sud-Africains sans emploi.
histoire des violences xénophobes en Afrique du Sud
Historiquement, les manifestations xénophobes se sont transformées en violence en Afrique du Sud. Au moins 62 personnes ont été tuées dans des attaques contre des étrangers en 2008, et sept autres ont été tuées dans des troubles similaires en 2015.
En 2019, des foules armées ont attaqué des entreprises étrangères dans et autour du quartier financier de Johannesburg. Selon le gouvernement, les affrontements qui ont suivi ont fait au moins 12 morts, dont 10 Sud-Africains.
Le refrain des violences xénophobes en Afrique du Sud
Le refrain est le même à chaque flambée de violence xénophobe en Afrique du Sud. Les gens se plaignent que « les kwerekwere nous volent nos emplois ». kwerekwere est un mot raciste utilisé contre les immigrés Africains en Afrique du Sud.
Un membre fondateur du Congrès des syndicats Sud-africains (COSATU), a déclaré que les arguments anti-immigrés ne tenaient pas. “Même s’ils expulsaient tous les immigrés, notre niveau de criminalité ne baisserait pas, ni notre niveau dechômage,” a-t-il déclaré.
Même son de cloche auprès de Phakamile hlubi, la porte parole du Syndicat national des métallurgistes d’Afrique du Sud (NUMSA).