relation entre le Zimbabwe et l’Afrique du Sud
Il y a exactement a 40 ans, que le Zimbabwe rompait ses liens avec l’Afrique du Sud
Le 3 septembre 1980, la nouvelle nation du Zimbabwe a rompu ses relations diplomatiques avec ses voisins manifestement problématiques du sud, l’Afrique du Sud, une nation à majorité noire dirigée par des hommes blancs.
Le Zimbabwe, qui avait mené sa propre guerre d’indépendance contre la domination coloniale britannique, suivait la voie de quelques autres pays africains qui cherchaient à fuir l’Afrique du Sud jusqu’à ce que l’apartheid soit déplacé.
Relation entre le Zimbabwe et l’Afrique du Sud rompu en 1980
Les bureaux de la mission au Cap et à Pretoria ont été fermés et les agents ont été rappelés à Harare, alors connue sous le nom de Salisbury, cet après-midi même.
On s’attendait à ce que le Premier ministre Robert Mugabe, un panafricaniste intransigeant, prenne cette décision, mais c’était une décision très personnelle pour Mugabe.
Mugabe a cherché à se venger
Mugabe a cherché à se venger de ce que les colonisateurs blancs avaient fait subir aux Africains. On ne pouvait cacher le fait que Mugabe voulait la livre de chair de l’Afrique pendant des siècles d’exploitation douloureuse, et si un Zimbabwe indépendant devait se joindre au chœur contre un gouvernement raciste sur le continent, alors le Zimbabwe le ferait, même si seulement cinq mois après sa propre indépendance.
Mugabe espérait plus que la liberté pour la majorité noire
Avec l’Afrique du Sud, Mugabe espérait plus que la liberté pour la majorité noire de ce pays. Il souhaitait qu’ils servent au monde une leçon sur la renaissance politique africaine, à la Mugabe.
C’est lui qui a dit: «Les Européens doivent se rendre compte que si les exigences légitimes du nationalisme africain ne sont pas reconnues, le conflit racial est inévitable.»
Chaque élément de la philosophie anticoloniale de Mugabe était racialement animé. Mais l’Afrique du Sud avait Nelson Mandela, le pardonneur des péchés et un unificateur des opprimés et des oppresseurs.
Mugabe n’était pas un fan de Mandela et a laissé entendre à plusieurs reprises que le ton de réconciliation de Mandela était une déception pour l’Afrique noire.
Selon l’AFP, Mubage a un jour laissé échapper: «Mandela est allé un peu trop loin en faisant du bien aux communautés non noires, vraiment dans certains cas au détriment des (noirs).»
En 2017, la Fondation Nelson Mandela a dû répondre à une autre critique du leader noir post-apartheid de Mugabe, qui a dénoncé ce qu’il pensait être un échec à faire preuve de force au nom des Noirs d’Afrique du Sud.
Mugabe et Mandela ont persévéré jusqu’à leur mort dans la manière dont ils ont choisi séparément de traiter les relations de l’Afrique avec les anciens colonisateurs.
L’approche de Mandela semble avoir gagné les éloges du monde entier, mais c’est exactement la raison pour laquelle Mugabe et d’autres comme lui diraient que le boycott de l’apartheid en Afrique du Sud par l’Afrique n’a été rien.