Paris reconnaît officiellement le passeport biométrique de l’Alliance des États du Sahel
Paris reconnaît officiellement le passeport biométrique de l’Alliance des États du Sahel
*Paris, le 14 avril 2025* — Après plusieurs semaines d’incertitude, la France a officiellement reconnu le passeport biométrique de l’Alliance des États du Sahel (AES), mettant fin aux difficultés rencontrées par les citoyens du Mali, du Burkina Faso et du Niger souhaitant voyager vers l’Hexagone. Mis en circulation le 29 janvier 2025, ce document commun aux trois pays sahéliens avait initialement suscité des interrogations au sein des chancelleries européennes, notamment en France, où des retards administratifs avaient entraîné des refus de visa pour certains voyageurs.
Le colonel Mamadou Sougouna, conseiller technique au ministère malien de la Sécurité, avait reconnu ces difficultés, précisant que des formalités avaient été accomplies et qu’une note technique détaillant les modifications apportées au passeport avait été transmise aux autorités françaises. La reconnaissance officielle par la France représente une avancée significative pour l’AES, renforçant la légitimité de ce document et facilitant la libre circulation de ses citoyens.
Le président de la Confédération des États du Sahel, le général d’armée Assimi Goïta, avait rassuré les populations que toutes les dispositions utiles avaient été prises pour garantir l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens. Cette décision de la France est perçue comme une reconnaissance diplomatique importante pour l’AES, qui cherche à renforcer son intégration régionale et à affirmer son autonomie sur la scène internationale.