Dans la ville chinoise d’où est partie l’épidémie, six cas de contamination ont été repérés. Les premiers depuis le 3 avril. En Corée aussi, le virus semble être revenu.
Ils pensaient en être débarrassés, mais le coronavirus n’a pas disparu. Alors que plusieurs pays, dont la France, se lancent à partir de lundi dans un déconfinement délicat, la Chine et la Corée du Sud voient réapparaître le Covid-19.
Le spectre d’une deuxième, voire d’une troisième vague, brandi notamment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est omniprésent.
Ainsi, la ville chinoise de Wuhan, où le virus avait commencé à frapper, est venue le rappeler : les autorités y ont annoncé un nouveau cas, dimanche 10 mai, après plus d’un mois de répit à la suite d’un confinement draconien, avant d’en annoncer cinq autres, lundi.
Fermeture des bars en Corée du Sud
Le pays a relevé le niveau de risque épidémiologique dans le quartier de Wuhan où a été découvert ce nouveau cas de Covid-19. Il s’agit du premier recensé depuis le 3 avril. Et en dehors de Wuhan, 17 nouveaux cas de contamination ont été observés en Chine continentale, alors que ceux-ci étaient quasiment inexistants au cours des jours précédents.
En Corée du Sud, où la progression du virus avait également été stoppée, la vie commençait à reprendre son cours depuis la semaine dernière mais, ce week-end, Séoul, la province voisine de Gyeonggi et la ville toute proche d’Incheon ont décrété la fermeture des clubs et des bars, les autorités redoutant une deuxième vague de contaminations.
La Corée du Sud a recensé lundi 35 nouveaux cas, portant le nombre total de personnes positives au Covid-19 à 10 909, selon les Centres coréens de contrôle et de prévention des maladies (KCDC). Au cours des douze derniers jours, le pays avait enregistré pendant huit jours une hausse à seulement un chiffre du nombre de cas.