Le Cameroun refuse l’entrée à l’ambassadeur français de la cause LGBT
Le Cameroun refuse l’entrée à l’ambassadeur français de la cause LGBT
Dans une décision qui a pris le gouvernement Français par surprise, le Cameroun a refusé l’entrée sur son territoire à l’ambassadeur français Jean-Marc Berthon, connu pour son engagement en faveur des droits des personnes LGBT. Cette mesure radicale a créé une onde de choc dans les relations diplomatiques entre les deux pays.
Une correspondance sans équivoque
Dans une correspondance officielle adressée au ministre camerounais de l’Administration territoriale, le ministre des Relations extérieures français a demandé l’autorisation de la visite de M. Berthon au Cameroun, du 27 juin au 1er juillet 2023. Cependant, le gouvernement camerounais a répondu par un refus catégorique, exprimant ses réserves quant à la tenue d’une conférence-débat sur les définitions du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle prévue par l’ambassadeur français à l’Institut Français du Cameroun.
La position du gouvernement camerounais
Le gouvernement camerounais a tenu à rappeler sa position ferme sur les questions liées à l’homosexualité. Selon lui, la législation en vigueur considère l’homosexualité comme un crime de droit commun, sanctionné par l’article 347-1 du Code pénal camerounais. Cette position ne laisse aucune place au débat et exclut toute reconnaissance des personnes LGBT+ dans le pays.
Réactions et conséquences
La décision du Cameroun de déclarer l’ambassadeur français persona non grata a suscité des réactions mitigées tant au niveau international. D’un côté, certains soutiennent cette mesure, arguant qu’elle est conforme aux valeurs et aux lois du pays. D’un autre côté, des voix s’élèvent pour condamner cette atteinte aux droits fondamentaux et à la liberté d’expression.
Tensions diplomatiques entre la France et le Cameroun
Cette décision a également créé des tensions diplomatiques entre la France et le Cameroun, deux pays qui ont traditionnellement entretenu des relations étroites. Il reste à voir comment cette affaire évoluera et si des mesures supplémentaires seront prises des deux côtés.