La Chine découvre une source d’énergie ‘inépuisable’ pour 60 000 ans d’électricité
La Chine vient de faire une annonce qui a surpris tout le monde : elle a découvert d’énormes réserves de thorium dans la mine de Bayan Obo, en Mongolie intérieure.
D’après des géologues de Pékin, ce gisement pourrait fournir de l’énergie au pays pendant 60 000 ans. Ce chiffre impressionnant vient d’un rapport publié en janvier 2025 dans la revue Geological Review, qui estime qu’il y aurait environ un million de tonnes de ce métal radioactif aux propriétés énergétiques incroyables sur le site. On va regarder de plus près ce qu’est le thorium, si cette histoire de 60 000 ans tient vraiment la route, et ce que cette découverte pourrait changer pour la Chine et le reste du monde.
Le thorium, c’est quoi et pourquoi on en parle ?
Le thorium, c’est un truc qu’on trouve plus souvent dans le sol que l’uranium. On peut s’en servir pour faire de l’électricité dans des réacteurs nucléaires, surtout ceux qui marchent avec des sels fondus – un système un peu futuriste. Des gens qui s’y connaissent, comme Carlo Rubbia, un physicien hyper calé qui a eu un Nobel, disent qu’avec juste une tonne de thorium, tu peux produire autant d’énergie qu’avec 200 tonnes d’uranium ou, accroche-toi, 3,5 millions de tonnes de charbon ! Du coup, ça pourrait être une super alternative au pétrole ou au gaz. Et cerise sur le gâteau : le thorium, c’est plus propre. Moins de déchets radioactifs qui traînent, et pas de risque que quelqu’un en fasse une bombe. Franchement, ça met tout le monde un peu plus à l’aise, que ce soit pour la planète ou la sécurité.
60 000 ans d’énergie, réaliste ou du vent ?
Ce chiffre de 60 000 ans vient d’un calcul basé sur la consommation d’électricité de la Chine en 2023, qui tournait autour de 9 220 térawattheures. Avec un million de tonnes de thorium, ils estiment pouvoir tenir tout ce temps. Mais attention, ça suppose qu’on ait des réacteurs ultra-performants, et pour l’instant, ces technologies ne sont pas encore prêtes à être utilisées à grande échelle. Certains pensent même que le potentiel du thorium est un peu gonflé sans des avancées majeures en recherche. Pour donner une idée, les déchets de cette mine, accumulés sur cinq ans, pourraient théoriquement chauffer et éclairer les maisons américaines pendant plus de 1 000 ans. Ça montre bien à quel point ce métal pourrait peser dans la balance énergétique mondiale.
Les galères et ce que ça pourrait changer
Le thorium, c’est sûr, ça fait rêver, mais c’est pas encore gagné. Pour que ça marche, il faut des réacteurs spéciaux, avec des designs bien particuliers et des matériaux qui coûtent une blinde. Et puis, il faut mettre un paquet d’argent sur la table pour tout construire. Y a même des experts qui se demandent si les 60 000 ans d’énergie, c’est pas un peu du flan vu où on en est aujourd’hui. Mais bon, si la Chine arrive à se débrouiller avec tout ça, ça pourrait carrément changer la donne. Imagine : une énergie propre, qui coule à flots, et qui nous sort enfin des carburants crados. Là, on tient peut-être une vraie révolution !