Grosse colère de Gbagbo contre France 24 et RFI
L’information relative à une supposée conversation entre Laurent Gbagbo avec des journalistes des médias français, RFI et France 24, avait fait le tour des réseaux sociaux et relayée par certains médias ivoiriens.
«Avant d’accorder une quelconque interview à un média français, vos rédactions doivent commencer par rétablir mon intégrité morale et ma réputation qui ont été entachées pendant plus de 20 ans de diabolisation contre les Institutions ivoiriennes que j’ai dirigées ». Voici les propos attribués à l’ancien président ivoirien par certains individus sur les réseaux sociaux et repris par des médias proches du FPI, en début de semaine.
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Dans une déclaration, Justin Koné Katinan, le porte-parole de Laurent Gbagbo, dément ces propos. « Je tiens, par la présente, à démentir cette information. Un tel échange n’a jamais eu lieu entre le Président Laurent Gbagbo et les journalistes cités dans l’information qui circule », a rétabli l’ancien ministre ivoirien du Budget. Puis de rappeler l’importance que revêt la liberté de la presse aux yeux de son mandant.
« Je voudrais rappeler, à toutes fins utiles, que le Président Laurent Gbagbo accorde une importance primordiale à la liberté de presse en ce qu’elle constitue un pilier essentiel de la démocratie. C’est pourquoi, pendant sa présidence, il a dépénalisé le délit de presse. Il ne saurait par conséquent frapper d’ostracisme un média ou un groupe de médias au seul motif que ces derniers auraient été médisants à son égard », a indiqué Koné Katinan.
Avant de conclure : « Au moment qu’il jugera opportun, son Excellence le Président Laurent Gbagbo choisira librement, sans discrimination préétablie, le média ou les médias à qui il accordera ses interviews ».
Acquitté par la CPI des lourdes charges de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, l’ancien président ivoirien réside actuellement à Bruxelles, en attente d’un éventuel procès en appel de son acquittement. Mais il a été autorisé, depuis le 28 mai dernier, à voyager dans n’importe quel Etat signataire du statut de Rome, y compris la Côte d’Ivoire, son pays, à condition que le veuillent les autorités en place.
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