Coup d’État au Niger avec suspension de la constitution et couvre-feu.
Une situation de crise secoue actuellement le Niger alors qu’une faction de militaires nigériens se réclamant du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a annoncé la suspension de la constitution de la 7e République, suivie de l’instauration d’un couvre-feu de 19 h à 5 h du matin sur l’ensemble du territoire nigérien. Ce coup d’État a rapidement suscité une condamnation unanime de la part de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union Africaine et de la communauté internationale.
L’annonce de cette prise de pouvoir a été faite à la télévision nationale par une faction de militaires se proclamant porte-parole du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Ce dernier a justifié cette mesure drastique comme étant un moyen de restaurer l’ordre et de faire face aux défis sécuritaires auxquels le Niger fait face depuis plusieurs années.
La suspension de la constitution de la 7e République remet en question les bases même du système politique du pays, ce qui a suscité des inquiétudes au sein de la population nigérienne et de la communauté internationale. La Constitution joue un rôle crucial dans l’établissement des droits et des libertés des citoyens, ainsi que dans la garantie du fonctionnement démocratique de l’État.
De plus, l’instauration d’un couvre-feu de 19 h à 5 h du matin soulève des préoccupations quant à son impact sur la vie quotidienne des Nigériens. Cette mesure aura sans aucun doute des conséquences sur l’économie, la sécurité et les libertés individuelles.
Face à cette situation, la CEDEAO, l’Union Africaine et la communauté internationale ont rapidement exprimé leur condamnation ferme de ce coup d’État. Ils ont appelé à un retour rapide à l’ordre constitutionnel et démocratique au Niger.
La communauté internationale a également exprimé sa préoccupation concernant l’impact potentiel de cette crise sur la stabilité de la région de l’Afrique de l’Ouest, déjà confrontée à des défis sécuritaires et humanitaires importants.
Les États membres de la CEDEAO vont prendre des mesures dans les heures à venir pour isoler le Niger sur le plan diplomatique en suspendant le pays de toutes les instances de l’organisation régionale. Cette suspension vise à accentuer la pression sur les auteurs du coup d’État et à encourager un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Alors que la situation évolue rapidement, les yeux du monde sont rivés sur le Niger et ses prochaines étapes. L’avenir politique du pays reste incertain, et seule une réponse responsable et concertée pourra permettre de sortir de cette crise.
La situation est suivie de près par les observateurs internationaux et les partenaires du Niger, qui appellent à un retour à l’ordre constitutionnel dans les plus brefs délais.