La cité-État faisait figure de bon élève et semblait réussir à maintenir le nombre de contaminés du coronavirus. Mais ce vendredi 10 avril, 200 nouveaux cas ont été détectés.
C’est l’un des premiers lieux où s’est manifestée l’épidémie de coronavirus. Avec près de 200 nouveaux cas et un décès vendredi 10 avril, Singapour fait face à son tour à une deuxième vague épidémique. En testant massivement sa population et en traçant les cas positifs, la cité-État pensait avoir maîtrisé la contagion et faisait figure de bon élève.
Mais depuis début avril, comme dans d’autres pays d’Asie, les chiffres de nouvelles personnes contaminées ont été multipliés par trois. En moins de deux semaines, la plupart de ces cas ont été détectés chez des ouvriers notamment dans des foyers où des travailleurs immigrés d’Asie du sud-est s’entassent dans des dortoirs de 12 à 20 personnes avec des lits superposés .
Ces foyers ont été placés en quarantaine, sous contrôle de l’armée, et le gouvernement a dû imposer le confinement à la population. Désormais, les commerces, les bars ou restaurants ainsi que les lieux touristiques sont déserts et tout contrevenant s’expose à 645 euros d’amende et six mois de prison.