Alphonse Charles Wright accusé d’emprisonner sa maîtresse
Scandale au Ministère de la Justice de Guinée : le ministre Alphonse Charles Wright accusé d’emprisonner sa maîtresse
Conakry, le 16 février 2024 – Une affaire choquante secoue le ministère de la justice de Guinée, mettant en cause le ministre lui-même, Alphonse Charles Wright. Selon un article explosif du site L’Inquisiteur, le ministre aurait emprisonné sa maîtresse, Marie Luise Wilkinson, après que celle-ci ait osé réclamer les droits de leur enfant né en 2018.
Le jeudi 5 février 2024, jour de la Saint-Valentin, Marie Luise Wilkinson aurait fait irruption au bureau du ministre de la justice et des droits de l’homme avec son fils de 5 ans, Mohamed Charles, fruit de sa relation avec le ministre. Elle cherchait à faire valoir les droits de leur enfant né hors mariage. Cependant, la situation aurait rapidement dégénéré.
Selon les informations rapportées par L’Inquisiteur, les gardes du corps de Charles Wright auraient violemment emmené de force la jeune femme avant de la déposer à la Direction de la police judiciaire (DPJ) de Conakry. Après plusieurs heures d’interrogatoire, elle aurait été incarcérée sur ordre du ministre lui-même.
Marie Luise Wilkinson affirme que son fils Mohamed Charles est bel et bien le fils du Ministre de la Justice, fruit d’une relation amoureuse entre les deux en 2018, lorsque Charles Wright était en service à Kankan en tant que juge de la ville de la Haute Guinée.
L’Inquisiteur révèle que l’affaire avait été traitée dans la plus grande discrétion par le tribunal de Kaloum, afin d’éviter de porter atteinte aux relations extraconjugales du Ministre de la Justice de Guinée. Les détails de cette affaire sordide suscitent l’indignation au sein de l’opinion publique, mettant en lumière des comportements troublants au plus haut niveau du gouvernement du Colonel Mamady Doumbouya.
Les réactions officielles du ministère de la Justice ou du gouvernement guinéen n’ont pas encore été communiquées. L’affaire risque de provoquer un séisme politique dans le pays, mettant en péril la réputation du ministre Alphonse Charles Wright et soulevant des questions sur l’intégrité du système judiciaire guinéen.